Cécilia détruirait Nicolas?

Dans plusieurs livres à paraître (« Cécilia », d'Anne Bitton, « Ruptures » de Yves Derai et Michael Darmon, « La face cachée de l'ex-première dame de France », de Denis Demonpion et Laurent Léger), Cécilia Sarkozy livre quelques anecdoctes chocs sur son court séjour élyséen. Le Nouvel Obs en publie quelques extraits. En vrac : « Nicolas est un sauteur (…) Un homme qui n'aime personne, pas même ses enfants (…) Il a un côté ridicule, il n'est pas digne, il ne fait pas Président de la République, il a un réel problème de comportement. »

Tapisseries et pétasseries

Pour elle, la politique n'est « qu'un décor de western derrière lequel il n’y a rien ». Celle qui n'a jamais apprécié l'entourage du Chef de l'Etat ne mache plus ses mots : « Son entourage ? Une bande malfaisante (…) de jeunes mecs qui se sont retrouvés gonflés de pouvoir et qui se sont pris pour les princes de Paris ». Elle tacle au passage aussi ses ex-meilleures amies, Mathilde Agostinelli de Prada et Agnès Cromback de Tiffany, « des pétasses fardées et intéressées ». Les femmes du gouvernement ne sont pas épargnées : « Maintenant qu’il n’a plus de first lady, il faut qu’il sorte avec de jolies filles à son bras, habillées en Dior. »

« J'ai senti que j'avais un pouvoir sur Kadhafi »

Cécilia Sarkozy revient aussi sur l'histoire de sa vie, la libération des infirmières bulgares : « Je ne suis pas passée sur terre pour rien. J’ai sauvé, seule, six vies humaines. (…) Je suis arrivée, je les ai prises, je suis partie, j’ai fait le plus grand casse du siècle: Kadhafi n’avait aucune intention de libérer ces filles ! C’est moi qui ai mené les négociations. Très vite j’ai eu la mainmise sur Kadhafi, j’ai senti que j’avais un pouvoir sur lui ».

Communiqué de Cécilia Sarkozy suite à la publication de ces extraits:  « Cécilia Sarkozy a mandaté ses avocats afin d'engager toute procédure nécessaire à la protection de ses droits eu égard aux propos qui lui sont prêtés dans les extraits du livre de Mme Anna Bitton, à paraître aux éditions Flammarion, et reproduits dans différents magazines »

Anna Bitton s'est déclarée « étonnée » : « le livre se nourrit d'une longue relation entretenue depuis des années dans le cadre de mon travail de journaliste politique » a-t-elle expliqué à l'AFP.